IL ETAIT UNE FOIS LE MAITRE CHAI
Léopold REIMONENQ quitte rarement son chapeau : « J’ai commencé avec mon père, à cheval et avec un chapeau de paille. C’était obligatoire pour se protéger du soleil. J’ai eu un casque en liège aussi ». Et depuis, Léopold REIMONENQ collectionne les chapeaux fabriqués avec des feuilles de coco ou de bananier. Collection, un autre mot qui le caractérise. « On a eu peu l’esprit de conservation, dans la famille », dit-il en montrant la robe de baptême d’une de ses filles, exposé dans une vitrine où sont visibles des costumes traditionnels. « Mon père a toujours dit de ne jamais faire entrer les ferrailleurs ici. C’est pourquoi le premier moulin en fer qui, en 1916, était déjà d’occasion, est maintenant devant le musée. Nous avons connu la pénurie pendant la guerre, j’en ai donc gardé cet esprit de conservation. Toute mon expérience vient de là ».