La chaudière Babcock avait été montée par Roger père (papa Roger) qui l’avait acheté d’occasion à EDF (avant la Spedeg), et il l’avait démontée à la centrale électrique de Baie-Mahault. Il fallait des bras costauds car la bagasse, n’ayant pas un taux d’humidité suffisant, nous obligeait à brûler plus de 2 tonnes de bois par jour pour avoir suffisamment de vapeur pour les moulins et la distillation.
La mise en bouteille était manuelle. Faber remplissait et capsulait, et Fifille posait les étiquettes. Nous faisions en moyenne 100 à 110 casiers de 12 bouteilles par jour. La distillerie avait un groupe électrogène Lister de 18 kVA car nous n’avions pas l’EDF … maintenant elle tourne à plus de 900 kVA !